Philippe Festou est un compositeur très doué de la musique contemporaine, mais son livre « L’Oreille au Monde » n’a presque rien à voir avec l’écoute de la musique contemporaine comme elle est enseignée dans les écoles de musique. (...) Philippe Festou, comme Luigi Nono avant lui, a compris la très grande difficulté d’écouter le son en silence. (...) « L’Oreille au Monde » est un pas important vers la reconnaissance de l’importance d’une écoute du son à partir d’un intérieur silencieux, si on veut bien entendre.
GÉRARD PAPE, Compositeur, préface de "L'oreille au monde" (mars 2024)
Son "Sidereus Orbis", inclus dans Axis Mundi, est magnifique, un endroit où vous affrontez une ligne d’électronique qui est une voix qui sonne comme une prière Om ou pourrait pointer vers un ancien arrangement monophonique, quelque chose qui pourrait correspondre à ce qui a été écrit dans les notes d’un programme et indiqué comme “... le silence de la prière telle une flèche lancée vers le ciel...”.
ETTORE GARZIA, Percorsi Musicali (novembre 2021)
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À propos de "Contemplations 4 - Lacteus Orbis".
Philippe Festou qui connait bien Chikako Hosoda lui a composé un émouvant "Lacteus Orbis" une pièce de 7 minutes qui laisse éclater tout son talent... De quoi bouleverser les préjugés sur la musique contemporaine : la pièce nous touche avec l'évidence et la fulgurante d'un haïku.
MARIE-ÈVE BARBIER, La Provence (septembre 2021)
À propos de "Quintessences".
«La partie musicale explore à son tour les mécanismes de l’instrument (jeu dans les cordes, technique de piano préparé, spectre de résonance, etc.). Hélène Pereira assume avec une égale aisance le long texte à dire, où l’humour affleure, et le parcours sonore exigeant qui s’aventure plus d’une fois dans les cordes du piano. Le « scénario » finement écrit, qui fait entendre le texte et la musique, voire la musique du texte, est fort bien défendu par notre interprète.»
MICHÈLE TOSI, ResMusica (janvier 2020)
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«J’ai beaucoup apprécié l’intelligence et le raffinement de son écriture ainsi que la manière dont il a su exploiter la matière et la palette sonore propres à notre ensemble.
J’observe régulièrement son travail et j’y décèle toujours ce désir d’explorer de nouveaux territoires sonores et oniriques, tout en restant ancré au plus proche de l’humain qui fait de Philippe un artiste et un créateur de premier plan.»
FLORENTINO CALVO, mandoliniste & chef d’orchestre (février 2018)
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«Acrobate de l’entre - maîtrise et surprise, concrétude et rêverie, subtilité et simplicité, douceur rugosité, Philippe Festou nous entraîne constamment dans nos propres extrêmes, nous plaçant dans l’impossibilité à la fois délicieuse et secouante d’y échapper. impossible de sortir indemne de cette expérience sonore, qui nous pousse à la recommencer, comme pour mieux y goûter, mieux nous connaître et en ressortir grandissants, toujours un peu plus à chaque fois.
DANIELE ORS-HAGEN, soprano, improvisatrice (janvier 2018)
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À propos de "Ti Quan".
«Quant à l’album qui tire son essence de ce qui précède, il est à l’image et à la hauteur de la pièce. Je veux dire aussi profond, dense et passionnant. Certes il est de prime abord destabilisant. Mais n’est-ce pas la preuve qu’il transcende les codes de la normalité ? L’ailleurs, l’au-delà déstabilisent toujours. Mais seul ce hors-piste permet le dévoilement de nouveaux paysages, de nouveaux horizons.
L’exploration de l’inconnu est à ce prix. D’abord elle déroute. Ensuite elle envoûte.»
FRÉDÉRIC GERCHANBEAU, Rythmes croisés (février 2016)
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À propos de "Ti Quan".
«Le langage et style musical par lui-même sont proches des courants actuels de la musique dite contemporaine, variés et animés, pas toujours mélodiques, lorsque la voix soliste chantée ou parlée nous interpelle sur tous les modes, rejoignant la théâtralité de l’opéra et du récitatif. Et l’usage d’un large éventail de percussions (pas si courant en musique de chambre, tout bien réfléchi) rend cette œuvre vivante et presque « ethnique » à certains moments (disons méditerranéenne et orientale, grâce à une variété de percussions, de rythmes et d’effets, parvenant à l’écarter du seul registre de la musique « classique » et à la rendre accessible et assez séduisante pour le non-initié.»
JEAN-MICHEL CALVEZ, Clair & Obscur (juin 2015)
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«Le concert en sextet donné au Cri du Port fut surprenant et envoûtant. Des motifs très fluides apparaissent ça et là, on a l’impression double d’entendre de la musique très écrite et en même temps complètement improvisée. Le temps devient élastique et l’on se laisse prendre et envelopper par la matière sonore. Le timbre de chaque instrument est mis en avant. Peut-on donner la priorité à la fois à l’improvisation, à l’épaisseur du son et à la construction de la forme ? Cette musique sophistiquée et aussi très terrienne laisse entendre un lien à travailler, qui pourrait emmener vers des pistes nouvelles…»
DAN WARZY, Zibeline (février 2010)
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«La musique contemporaine est ici dans son plus bel exercice de style qui met l’instrumentiste, le compositeur et l’auditeur dans une osmose même si la complexité de réaliser la jonction entre l’écriture et l’improvisation reste la clef de voûte.»
JO DECHIFFRE, Var Matin (avril 2010)
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«Ce glissement continu d’un registre, d’un univers sonore à l’autre fait le plaisir de cette musique qui ne laisse à l’auditeur aucun instant de répit.»
BERNARD GIRARD, émission de radio « Dissonances » (Aligre Fm, Paris) (novembre 2009)
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À propos de "Construction/Déconstruction"
«Il y a là quelque chose d'original, de neuf qui me parait tout à fait réjouissant...Je sens là tout autant de modestie que de détermination.»
GEORGES BŒUF, compositeur (février 2008)
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À propos de "Construction/Déconstruction"
«Un travail de synthèse musical super bien pensé, de l'impro à l'écriture à la musique électro, mais avec une vision artistique unificatrice qui me semble très rare et originale.»
TIM BRADY, compositeur (octobre 2007)
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À propos de "Construction/Déconstruction"
«Philippe Festou est un cas unique… L'oeil malicieux, le petit sourire en coin, Il compose une musique métissée et colorée. Compositeur libre et indépendant, il nous livre ici sa musique la plus personnelle et la plus belle.
Déambulation, méditation, danse obsessionnelle, songe : Philippe Festou cultive le mystère aussi.»
RÉGIS CAMPO, compositeur (juillet 2006)
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